Un mur en parpaings – le terme peut sembler intimidant pour certains. Mais, nul besoin d’être un maçon professionnel pour construire un mur solide et durable. Que ce soit pour une clôture ou une fondation, une bonne dose de volonté et un savoir-faire de base suffisent pour les travaux. Et nous sommes là pour vous aider à y arriver ! Embarquez avec nous pour un tour d’horizon du montage d’un mur en parpaings, sans oublier les astuces et conseils pour vous garantir un travail réussi.
Préparatifs : ce qu’il faut savoir avant de commencer
Avant de vous lancer dans la construction, c’est important de prendre le temps de préparer le terrain. Oui, vous avez bien lu, le terrain. Un bon travail de maçonnerie commence par une bonne préparation du sol sur lequel vous allez construire. C’est là que la notion de fondations entre en jeu.
La fondation est en effet le support sur lequel votre mur va être construit. Elle doit être solide et bien nivelée pour garantir la stabilité du mur. Pour cela, vous devrez creuser une tranchée d’une profondeur d’environ 60 cm et d’une largeur correspondant à celle du mur. Cette tranchée sera ensuite remplie de béton pour former la semelle de la fondation.
Les parpaings, ces fameux blocs de béton, sont votre principal matériau de construction. Ils existent sous différentes formes et dimensions. Le choix de parpaings dépendra en grande partie de l’utilisation future de votre mur. Par exemple, si vous souhaitez construire un mur de clôture, optez pour des parpaings classiques. Pour un mur porteur, privilégiez des parpaings dits de "structure", plus solides et résistants.
Etape 1 : réaliser les fondations
La première étape consiste à réaliser les fondations du mur. Commencez par marquer au sol l’emplacement du mur à l’aide de piquets et de corde. Creusez ensuite la tranchée pour la semelle de fondation en veillant à respecter les dimensions prévues.
Verse ensuite le béton dans la tranchée. Il est primordial que la semelle de fondation soit parfaitement horizontale. Pour cela, utilisez un niveau à bulle et procédez par petites sections pour vérifier constamment l’horizontalité de la semelle.
Laissez le béton sécher pendant au moins une semaine avant de commencer la construction du mur. Cette étape est cruciale, car une semelle bien sèche et bien nivelée garantit la solidité du mur.
Etape 2 : monter le mur
Maintenant que la semelle est prête, il est temps de commencer le montage du mur. Commencez par poser le premier rang de parpaings, en les espaçant d’un cm environ pour laisser place aux joints verticaux.
Utilisez un fil à plomb pour vérifier la verticalité de chaque bloc et un niveau à bulle pour contrôler l’horizontalité du rang. N’oubliez pas de mettre du mortier entre chaque bloc pour assurer leur liaison.
Continuez à monter le mur rangée par rangée, en veillant à toujours vérifier la verticalité et l’horizontalité du mur. N’oubliez pas de laisser de temps en temps des espaces pour les joints verticaux.
Etape 3 : finition et entretien
Une fois le mur monté, il ne reste plus qu’à faire les finitions. Cela consiste principalement à réaliser les joints entre les parpaings. Pour cela, vous aurez besoin d’un fer à jointoyer.
Appliquez le mortier dans les joints, puis lissez-le à l’aide du fer à jointoyer. Laissez sécher pendant quelques heures avant de nettoyer le mur à l’aide d’une éponge humide pour enlever les résidus de mortier.
Le devis pour construire un mur en parpaings
Il est toujours recommandé de demander un devis à un professionnel avant de se lancer dans la construction d’un mur en parpaings. Le prix du mur dépendra de plusieurs facteurs comme la hauteur, l’épaisseur, le type de parpaings utilisés, etc. Un maçon pourra vous fournir un devis précis et détaillé en fonction de votre projet.
Conclusion
Construire un mur en parpaings n’est pas une tâche impossible à réaliser soi-même. Avec les bons outils, une préparation minutieuse et un peu de patience, vous pouvez monter un mur digne d’un professionnel. N’oubliez pas que le secret d’un bon mur en parpaings réside dans la réalisation des fondations et la vérification constante de l’alignement des blocs. Alors, prêts à relever le défi ?